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La jeunesse déchue - LE PROJET 2013

Kaboom - Greg Araki

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Ce court-métrage me permet de montrer plusieurs choses.
Tout d'abord, il me tient à cÅ“ur de parler de l'attachement qu'ont les jeunes de nos jours à leur « village/ville natale Â» . J'ai parfois constaté qu'après avoir fait des études supérieures dans une grande ville, certains jeunes reviennent s'installer à 10 mètres de chez leurs parents. Ils aiment vivre à l'endroit où ils ont grandi, où ils ont tous leurs souvenirs, où ils connaissent tout le monde et vice versa.
C'est à mes yeux comme si le rêve avait disparu. Est-ce que les jeunes ont peur d'essayer de nouvelles choses ? De changer de vie ? Jadis n'était-il pas plus fréquent de voir la jeune génération chercher à se construire, à découvrir de nouvelles choses ?


La deuxième chose que j'aborde est la relation entre jeunes qui peut parfois être néfaste au développement personnel. On peut aisément choisir de garder toute notre vie les mêmes amis et en cela il n'y a pas de problème. Quand est-il de cet ardent besoin personnel de les posséder ? Ce désir d'exclusivité... Voici le sentiment que j'ai voulu pousser au bout. Ce que ressent Hook c'est le besoin de gérer leurs vies à tous et de veiller à ce que tout ce passe comme il l'entend. Il éprouve le besoin malsain d'être indispensable à chaque unité du groupe, s'assurant ainsi d'être au centre de l'attention.

 

La relation de tous les personnages a été faite au regard des expériences pratiquées par Milgram ou Leyens sur la soumission à l'autorité ainsi que celle de Salomon Asch fait sur le conformisme induit par la crainte de la désapprobation sociale. Mes personnages seront par la suite tous inspirés par un roman, une pièce de théâtre ou une chanson.

La jeunesse déchue se veut être un conte à part entière. l'intérêt qu'on donnera à la suite des évènements narratifs a pour unique but de faire imaginer et rêver le spectateur.
Tout en restant un conte pour adolescents, il conserve une part très sombre qui n'est pas dénuée d'une certaine morale.

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L'univers que je veux créer est semblable à Amer Béton, le film d'animation de Michael Arias, si ce n'est que je me rapproche plus d'une jeunesse anglaise que japonaise. Amer Béton est l'histoire de Noir et de Blanc, deux orphelins semant la terreur dans une ville qui leur appartient . Le pire danger pour les deux orphelins venant de leurs démons intérieurs qui menacent de broyer leurs âmes.
Mes cinq héros leur sont semblables dans le sens où eux aussi considèrent être les chefs de la ville mais que c'est précisément ce lieu qui leur est nuisible. Quand ils s'en rendent enfin compte on découvrira que le danger qui rode sur eux est bien plus du au groupe qu'a la ville.

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